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La Cour de cassation a confirmé ce 18 décembre la condamnation pour corruption et trafic d'influence de l'ancien président français Nicolas Sarkozy. L'ex-chef d'État devra purger un an de détention sous bracelet électronique, les deux autres années de sa peine étant assorties de sursis.
Cette décision historique fait de Nicolas Sarkozy le premier président français condamné à porter un bracelet électronique. À 69 ans, l'ancien président a annoncé son intention de saisir la Cour européenne des droits de l'Homme, dénonçant "une profonde injustice".
L'affaire remonte à 2014, lorsque Sarkozy et son avocat, utilisant des téléphones enregistrés sous le pseudonyme "Paul Bismuth", ont tenté d'obtenir des informations confidentielles auprès d'un magistrat en échange d'un poste à Monaco.
L'ancien président doit également comparaître en janvier 2025 dans une autre affaire concernant un présumé financement libyen de sa campagne de 2007 par le régime de Mouammar Kadhafi.