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Le ministère haïtien de l'Éducation nationale (MENFP) a lancé à Pétion-Ville un atelier de trois jours pour évaluer le Projet d'amélioration de la gouvernance de l'éducation non formelle (PAGENF). Cette initiative, financée par la Banque mondiale et soutenue par l'UNICEF, vise à renforcer l'accès à l'éducation pour les jeunes exclus du système formel.
Un an après son lancement, le projet affiche déjà des résultats concrets, selon Inge Vervloesem, cheffe Éducation de l'UNICEF : création d'une Commission interministérielle, diagnostic organisationnel des structures de terrain, et élaboration d'un guide de gestion des centres d'éducation non formelle.
"Ce projet représente un levier essentiel pour renforcer la gouvernance du sous-secteur et améliorer la qualité des formations", souligne Joseph Job Maurice, Coordonnateur général du Pôle enseignement. Cette dimension paraît cruciale dans un pays où la crise sécuritaire a provoqué la fermeture généralisée des écoles, affectant des centaines de milliers de personnes.
Le PAGENF, doté de plus de 2 millions de dollars, s'inscrit dans un programme plus large nommé PROMESSE, financé par le Partenariat mondial de l'éducation. Cette initiative prend une importance particulière alors qu'environ 40% de la population haïtienne vit dans l'extrême pauvreté, rendant l'accès à l'éducation traditionnelle souvent impossible.